Mes Niobides

Août 2015, dans les jardins de la villa Médicis. 

Au détour d’une allée, le carré des Niobides, une fontaine réalisée par Balthus quand il était directeur de l’Académie de France à Rome à partir d’antiques découverts en 1583.

Fascination immédiate pour cet ensemble de statues.

Jeunes femmes et jeunes hommes, les Niobides, enfants de Niobé, un cheval cabré. Les Niobides fuient la mort à laquelle ils sont condamnés car leur mère, reine de Thèbes, riche, belle, puissante et orgueilleuse, a cru pouvoir défier Léto en ordonnant à son peuple de venir l’honorer, simple mortelle, dans le temple même de la déesse. Artémis et Apollon, seule progéniture de Léto, sont descendus de l’Olympe à la demande de leur mère qu’ils doivent venger. Mouvement de panique, quelques-uns s’élancent, d’autres tentent de se protéger, certains sont déjà à terre.
Triste destin des humains qui osent défier les dieux.

Un battement de cil, j’ai cru les voir bouger, je les entends s’enfuir. Mon imagination se met à divaguer et les Niobides à danser…

 Conception, chorégraphie : Guillaume Barre

Création lumière : Anne Palomérès

Musique live : Pascal Leroux

En scène : Guillaume Barre & Anne Palomérès

Coordination éditoriale : Sylvie Poignet